Parmi les données publiées par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) dans l’édition 2013 des “Chiffres Clés du Bâtiment -Énergie-Environnement”, on apprend qu’en 2012, les ménages interrogés considéraient à plus de 80 % le DPE comme un critère important dans l’hypothèse de la location ou de la vente d’un logement.
L’Ademe relaie l’avis des professionnels estimant que leurs clients vendeurs considèrent le DPE comme une contrainte, alors que les acheteurs y voient plutôt un bénéfice, une information supplémentaire et éventuellement même un argument de négociation.
« Le même différentiel s’observe entre propriétaires et locataires, les seconds percevant bien davantage les bénéfices du DPE que les premiers, qui y voient un coût supplémentaire et éventuellement un critère défavorable à la valorisation de leur bien », précise le rapport 2013.
Incitation aux travaux
En ce qui concerne l’étiquette énergie, sa notoriété oscille depuis 2008 entre 84 et 86%. En 2012, dans la continuité de cette tendance, elle est stable, à 85 %.
D’autre part, le DPE constitue une incitation de plus en plus importante pour la réalisation de travaux. Alors que l’incitation représentée par le crédit d’impôt et la TVA à taux réduit diminue, le crédit d’impôt perd 9 points (18 % vs 27 %) et la TVA à taux réduit recule de 5 points (10 % vs 15 %), le diagnostic de performance énergétique est lui en progression par rapport à 2012 (5% vs 4%).